Identification |
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Oiseau
commun, le verdier d'Europe s'installe aux mangeoires dès le mois de
novembre, il se déplace en groupes et préfère se nourrir au sol. |
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Le corps de la femelle (2) plus vert olive ne laisse voir des marques jaunes qu'aux rémiges primaires (1) et aux rectrices externes (2). Dans la nature, l'observation du plumage peut conduire à la détermination du sexe chez un grand nombre d'oiseaux. En main, d'autres critères évitent tout risque de confusion. |
L'oiseau juvénile (3) ressemble à la femelle toutefois il s'en distingue par une poitrine plus chamois rayée de brun foncé. L'aile bâtarde peut déjà être jaunâtre chez un jeune mâle. Les critères de sexe des adultes peuvent être vérifiés chez un juvénile. |
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Sexe |
Les rémiges primaires |
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Chez le mâle, le vexille externe des rémiges primaires montre une partie jaune qui atteint et longe le rachis. |
Chez la femelle, cette partie jaune du vexille externe des rémiges primaires n'atteint pas le rachis, elle en est séparée de 1 à 2 mm. |
Les rectrices externes |
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6 | 7a |
6. Chez le mâle, les vexilles externes et internes des rectrices
R6-3 affichent une marque bien définie de couleur jaune sur les 3/4
de la plume. 7a.Chez certaines femelles, la partie jaune se réduit au vexille externe des rectrices R6-3. 7b. Chez d'autres, une marque de couleur jaune moins vive et mal définie se voit sur les deux vexilles dans la moitié proximale de la plume. | |
7b | |
Détermination du l'âge |
L'étendue de la mue postjuvénile se révèle très variable. Elle peut concerner 1 Gc la plus interne ou toutes les 10 CG (Doc page 168). Dans ce dernier cas, l'impossibilité de trouver dans ces plumes une limite de mue complique sérieusement la détermination de l'âge. |
8 | 9 | 10 |
8. Chez l'oiseau
juvénile, les grandes couvertures brun chamois se révèlent mal structurées
comme toutes les plumes de 1ère génération. |
10. Lors de la mue postjuvénile, les CP (1) ne sont jamais perdues, elles apparaissent toujours étroites et ternes. Cet oiseau ne conserve que 2 Gc juvéniles (2) bien distinctes en teinte et dimension par rapport aux plumes muées. (3). |
11 | 12 | 13 |
11. Ce mâle de 1Y a mué 9
GC, la CG1 (k) restera en place jusqu'à la prochaine
mue. |
13. Les plumes de la partie gauche appartiennent à un
mâle de 1Y qui a renouvelé toutes les GC. Les plumes de la partie droite appartiennent à un mâle de >1Y qui a effectué une ou plusieurs mues postnuptiales. Aucune différence qui puisse déterminer l'âge n'apparaît à ce niveau. |
14 | 16 | 18 | ||
15 | 17 | 19 |
14 et 15. Les photos
montrent la différence entre les plumes Al3.
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17. Des tertiaires
juvéniles en haut montrent des barbes peu structurées, un vexille externe
gris chamois et un vexille externe brun foncé. Par contre les tertiaires
postnuptiales affichent une teinte gris cendré avec une partie plus foncée
qui apparaît faiblement au vexille interne. |
20 | 21 | 22 |
20. Le verdier se montre
friand des fruits du rosier sauvage (20) plus gros et plus charnus que
ceux de l'églantier. La pulpe englue le bec (21) et (22), sans les plumes
sétiformes du front (22-1) et des commissures (22-2) il pourrait
être encore plus barbouillé. Ces organes tactiles lui permettent en
effet de contrôler sa becquée. La mue tardive des plumes sétiformes (23) a
été décrite dans la revue "Nos Oiseaux" : le résumé est disponible en:
http://www.nosoiseaux.ch/issue.php?id=26 .
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23 |
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© 2005
Gaston Gast -
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