Les oiseaux bénéficient d'un squelette et d'une musculature
adaptés au vol, les passereaux utilisent essentiellement le vol battu pour
se déplacer, ils emploient le vol plané sporadiquement surtout pour se
poser. |
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De puissants muscles alaires commandent le mouvement des ailes. La contraction du muscle pectoral provoque l'abaissement de l'aile, la contraction du supracoracoïdal la relève. |
Ces muscles ne pourraient développer une puissante suffisante au décollage ni conserver la résistance nécessaire au vol de croisière s'ils n'étaient pas ancrés sur une ossature particulièrement bien adaptée. |
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Croquis du squelette axial du pigeon (plan supérieur) |
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1. Le crâne (1):
contrairement aux mammifères ne présente qu'un seul condyle occipital qui
s'articule sur la 1ère vertèbre (atlas). Cette association forme une rotule
qui permet une grande mobilité de la tête. |
C'est un plateau osseux concave, il couvre plus de la moitié de la partie
ventrale, ses dimensions définissent les capacités de vol de l'oiseau.
(Photo 3) |
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Les flèches supportent des info-bules |
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Squelette
de l'aile d'une buse |
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Les muscles et tendons |
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M 1 | M 2 | |
Les muscles de vol des oiseaux se composent de fibres musculaires rouges
qui permettent un effort prolongé lors de longs déplacements et de fibres
musculaires blanches pour répondre à un effort intense mais plus bref lors
du décollage ou pour échapper à un prédateur. Des cordons fibreux appelés tendons prolongent et terminent les muscles et les insèrent au squelette. L'aile comprend également deux zones de tissu conjonctif M 1a et M 2 a - M3 a. Aucun muscle ne parcourt la zone M 1a (Potagium) par contre un puissant tendon part de la tête de l'humérus jusqu'à la main qu'il bloque lorsque l'aile s'étend et permet de développer la poussée de propulsion. La zone M 2a - M3 (Aptérium) abrite une multitude de muscles permettant l'orientation spécifique des rémiges. |
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M3 |
Les plumes |
Dynamique de l'aile |
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L'aile est une construction géniale qui permet à l'oiseau de se
déplacer bien qu'il soit plus lourd que l'air. |
Le trajet supérieur étant plus long il en
résulte une différence de pression et un effet
d'ascenseur. |
La mobilité des plumes |
L'oiseau peut orienter les grandes plumes grâce à de micro
muscles insérés à la base du calamus. |
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Les contraintes et poussées |
En plus du battement d'ailes vertical produit par les muscles
alaires, la main qui porte les rémiges primaires peut d'un mouvement plus
ample et rapide assurer une poussée vers l'avant. |