Chez certaines espèces, le plumage évolue au cours de l'année
entre deux mues. |
Les
adaptations temporaires |
Entre le moment, en automne, où le rouge-queue à front blanc mâle (Phoenicurus phoenicurus) nous quitte pour hiverner au Sahel et le moment où il revient pour nicher il n'a pas mué. Pourtant il est bien différent. | |
En automne, à gauche son plumage est terne, on soupçonne des
traces de couleurs vives. |
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Les adaptations
permanentes | ||
Les chouettes et hiboux chassent essentiellement la nuit, quand tout est silencieux. Le moindre bruit peut alerter leur proie, ils se sont dotés d'un plumage très soyeux, de longues ailes, pour se déplacer sans bruit. Leurs pattes sont emplumées jusqu'aux griffes pour éviter le moindre sifflement lors de l'attaque pattes tendues. |
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Le disque facial est commun aux hiboux et aux chouettes par contre les aigrettes mobiles sont spécifiques aux hiboux. De grands yeux disposés de face sur une grosse tête leur donnent un champ de vision différent de celui des passereaux. | ||
Les pics sont des oiseaux arboricoles, qui pour creuser les troncs et tambouriner, prennent appui sur leur queue. Elle fonctionne comme une lame de ressort qui amortit et relance le mouvement de la tête.
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Les oiseaux lourds qui surfent sur les courants thermiques et les oiseaux aquatiques des rivières, des lacs ou des mers ont développé des adaptations importantes du plumage . Ces derniers bénéficient d'un plumage dense qu'ils imperméabilisent grâce à la sécrétion huileuse de la glande uropygienne. |
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© Copyright 2004 Gaston Gast |