La grive musicienne(Turdus
philomelos) aussi commune dans certaines régions que le merle noir,
elle se montre plus farouche, son chant très mélodieux permet de la
localiser mais elle reste difficile à observer. Une partie de la
population nicheuse en Belgique migre vers le sud et une partie des
migrantes venant du nord peut faire halte chez nous si la nourriture reste
disponible en hiver. |
Identification |
1 | 2 | 3 |
Tenue
en main ou observée de près, l'identification de la musicienne ne
pose guère de difficultés. |
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4 | |
5 |
Sexe |
La détermination du sexe par l'observation du plumage reste impossible. |
Age |
Les grives effectuent une seule mue en automne avant migration ou hivernage.
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Le plumage juvénile |
6 | 7 | 8 |
Le
plumage juvénile (doc 7 V page 999) répond aux caractéristiques
habituelles, plumes du corps lâches et peu structurées, commissures
incomplètement cornées, teinte générale plus rousse que l'adulte
avec des taches à la poitrine (6) plus petites et le manteau très moucheté
(7). |
juvéniles (9) permettra de décerner la limite de mue postjuvénile. Les grandes taches apicales brun chamois sans usure constituent l'enseignement principal. Les forme et teinte des alula, couverture carpienne, et couvertures primaires se détectent plus difficilement et constituent des critères d'appoint. |
Le plumage postjuvénile |
9 | 10 |
La
mue postjuvénile concerne les plumes du corps, toutes les petites et
moyennes couvertures et quelques grandes couvertures internes en moyenne
3,9 (Doc 9 page 113). |
mue
prénuptiale chez la musicienne.
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Le plumage postnuptial |
La mue postnuptiale concerne l'entièreté du plumage, elle débute au plus tôt fin juin et au plus tard à la mi-août. La mue des primaires dure 50 jours (documentation 10 page 69). |
11 | 12 |
Les photos 11-12 montrent le plumage d'un même oiseau. Les Gc ne présentent ni différence de forme ou de longueur ni contraste de teinte. Les taches apicales réduites n'apparaissent que sur le vexille externe (11). A noter la différence entre les moyennes couvertures juvéniles (8) et celles muées en (9) et (11) |
Les plumes de vol de deuxième génération se reconnaissent aisément au niveau des rectrices fraîches, larges et sans pointe (11). Ces détails permettent de définir la grive >1Y sans savoir son âge exact et de sexe indéterminé. |
Détails |
13 | 14 | 15 | ||
13.
Chez tous les grands turidés, des plumes sétiformes garnissent la
mandibule supérieure mais également la mandibule (a) inférieure. |
15. Les tiques qui infestent souvent les grives s'accrochent aux commissures, au menton et sur le pourtour de l'oeil. Pour en débarrasser l'oiseau, il convient de déposer une goutte d'huile d'olive sur l'insecte et de relâcher l'oiseau. Le système respiratoire perturbé, les tiques se détachent en douceur. Voir aussi la grive mauvis (12). |
Grive mauvis Turdus
iliacus |
Identification
1 g |
Plus petite et
dotée d'un chant moins mélodieux que la musicienne, la mauvis se rencontre
en Belgique lors de la migration. Oiseau nordique de la Taïga, elle semble s'étendre lentement vers l'Ouest mais ne niche pas encore dans nos régions. | |
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2 | 3 | 4 |
Sexe |
Comme pour la musicienne, la détermination du sexe par l'observation du plumage reste impossible. |
Age |
Comme toutes les grives, elle effectue une seule mue annuelle en automne dans la zone de nidification avant migration ou hivernage.
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Le plumage juvénile |
La littérature indique que la mue postjuvénile se termine en septembre, l'observation d'un oiseau en plumage juvénile ne peut raisonnablement pas être espérée en Belgique. |
Le plumage postjuvénile |
La
mue postjuvénile partielle comprend les plumes du corps, les petites et
moyennes couvertures et quelques grandes couvertures. Des tertiaires
peuvent très rarement muer, les rémiges et rectrices ne sont jamais
renouvelées sauf perte accidentelle. |
5 | 6 |
L'observation d'une mauvis juvénile en Belgique n'est pas établie. Le processus de sa mue postjuvénile ne diffère guère de celui de la musicienne. L'âge 1Y/2Y relève de la recherche d'une limite de mue dans les grandes couvertures (5) la moyenne s'élève à 4,7 (Doc 9 page 115). |
Lorsque ces grandes couvertures appartiennent toutes à une même génération (6) on peut dire que l'oiseau a mué au moins une fois complètement c'est pourquoi il est noté >1Y / 2Y sans autre précision. |
7 | 8 | 9 |
Par
rapport à la musicienne, deux auteurs (doc 8 et 9) considèrent
l'extrémité de T8-9 comme un critère supplémentaire. |
La forme pointue des rectrices constitue un critère peu fiable en raison de l'usure. Celle-ci apparaît au moins d'octobre et ne fera que s'accentuer. |
Détails |
10 | 11 | 12 |
Des plumes
sétiformes réduites (10) protègent les commissures. Les
"poils" implantés à la mandibule inférieure et dirigés vers le haut
constituent une particularité propre à certaines espèces; toutes les
grives, le merle, la pie...Ces poils n'existent à la mandibule
inférieure chez les insectivores, granivores, étourneaux... Chez les grosbec, verdier, pinson du nord et des arbres, il semble raisonnable de donner à cet attribut un rôle tactile qui permet à l'oiseau de positionner une graine avant de la croquer. Les tiques (11-12) infestent de nombreuses espèces d'oiseaux et aucune grive n'y échappe. |
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