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Détermination de l'espèce et du sexe |
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L'espèce se caractérise par un dimorphisme sexuel très prononcé. Le mâle (1-3) se pare au printemps de couleurs vives qu'il conservera jusqu'à la mue d'automne. Alors, le front blanc, la gorge noire, la poitrine rouge orangé, le dos gris et la queue rousse alliés à une élégance et une distinction naturelles en font un oiseau somptueux. La femelle (2-5) plus discrète avec la gorge chamois blanchâtre, la poitrine chamois orangé le ventre chamois et les parties supérieures gris brun peuvent poser des problèmes d'identification sur le terrain lorsque la queue est masquée. elle ne change guère d'habit entre les saisons. |
Migrateur nocturne, le rougequeue à front blanc hiverne au-delà du Sahara dans la région du Sahel. Les sécheresses successives en 1969, 1972 et 1984 contribuèrent au déclin de l'espèce qui perdit 60% de ses effectifs. Comme le gobemouche noir, le rougequeue à front blanc revient en avril, alors que les bonnes cavités naturelles ou les nichoirs abritent déjà les oiseaux cavernicoles sédentaires ou plus précoces. Les couleurs vives qui l'habillent et son regard déterminé (3) contribuent à lui donner un avantage hiérarchique dont il se sert pour expulser les occupants de la niche qu'il convoite. |
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3 | 4 | 5 |
Après la mue,
postjuvénile ou postnuptiale, le mâle (4) perd ses belles couleurs, et
s'identifie moins facilement mais peu lui importe il ne doit plus défendre
son territoire. La femelle de teinte plus uniforme doit assurer la
couvaison et rester discrète donc son plumage subit moins de
transformation, tout au plus la poitrine se colore légèrement au
printemps. |
La formule alaire
(7) et la longueur de P1 qui dépasse les GC constituent sa carte
d'identité. P3 et P4 de même longueur forment l'extrémité de l'aile
celle-ci peut atteindre de 77mm à 85mm chez le mâle et de 75mm à 83 mm
chez la femelle. |
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Usure des plumes de contour |
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9 | 10 | 11 |
Le rougequeue à front
blanc n'effectue pas de mue prénuptiale et la différence de coloration du
mâle entre l'automne (9) et le printemps (11) résulte uniquement de
l'usure des plumes. Une plume prend une teinte en
fonction de la quantité de pigment et de mélanine qu'elle concentre
au moment de sa formation. |
occultent les parties
centrales des plumes sous-jacentes et l'oiseau présente un aspect
terne (9), il se différencie peu de la femelle (5). |
Age |
Comme
les autres turdidés le rougequeue à front blanc juvénile se révèle tacheté
chamois sur un fond de plumage gris brun. La queue moins rousse peut
induire des difficultés d'identification. | |
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13 | 14 | 15 |
La détermination de l'âge impose une nouvelle fois la recherche d'une limite de mue dans les GC. Chez le mâle postjuvénile (13) la différence de teinte ne peut échapper à l'observateur, la ou les plumes muées de teinte gris bleu contrastent avec les plumes brunes non muées. |
Chez un mâle en plumage postnuptial (14) donc >1Y/>2Y
toutes les couvertures apparaissent gris bleu. |
Détails |
16 | 17 | 18 |
16. La protection des
commissures se réduit à 3 grands poils implantés latéralement et à une
multitude de poils plus courts épars. |
18. Le tarse et les doigts fins brun foncé se terminent par des griffes courbes. Le doigt central dépasse largement les doigts latéraux. L'oiseau porte une bague de 2,3mm. |