Observer les oiseaux |
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Les oiseaux des parcs, jardins et rivières Les
associations pour la préservation de la nature plaident sans relâche pour
sensibiliser le public à la protection des oiseaux .
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Il est aisé de voir des oiseaux mais ils n'ont
pas tous un comportement qui permet de les observer longuement. Or
l'attitude et le comportement s'avèrent des éléments non négligeables pour
identifier une espèce sur le terrain. |
Cette mésange charbonnière convoite les vers de farine, elle s'approche pas à pas du gobelet. |
Le merle glouton ne prendra pas qu'une béquée de pâtée, il mangera à satiété. |
La guignette repère vite des vers qui frétillent sur la vase, elle n'en laissera pas un. |
Où regarder et
que chercher? |
Certes,
l'oiseau qui fréquente un nourrissage vit dans la nature mais ce n'est pas
nécessairement son milieu naturel. Son comportement peut être très
différent de celui de l'oiseau en zone de nidification. |
L'évolution
technologique du matériel d'observation permet de forts
grossissements, une luminosité et un contraste nettement améliorés.
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Le rougegorge familier, Erithacus rubecula |
Certains rougegorges montrent des taches apicales chamois à l'extrémité des grandes couvertures, ce détail constitue un critère d'âge. | Chez un oiseau en plumage postjuvénile, les grandes couvertures juvéniles portent toujours de grandes taches apicales (A). Ces taches nettement plus réduites ou absentes caractérisent les plumes renouvelées (B). | L'oiseau qui ne montre aucune tache apicale a effectué au moins une mue postnuptiale, son âge sera noté >1y ou >2y suivant l'époque de l'observation. |
Le grosbec casse-noyau, Coccothraustes coccothraustes |
En plumage juvénile, le grosbec ne porte pas le masque caractérisant l'adulte. Il est cependant possible de déterminer son sexe. |
Chez le grosbec juvénile autant que chez l'adulte, le sexe se détermine aisément. La couleur des rémiges secondaires internes pourpre chez le mâle et gris ardoisé chez la femelle n'autorise aucune confusion. |
Les protections du bec De formes variées, les plumes sétiformes protègent les narines et les commissures du bec, en anglais elles portent le nom de "nasal bristle" et de "rictal bristle". Citées avec une brève description dans Cramp & Perrins, elles assurent vraisemblablement une fonction tactile. |
Chez le rougegorge, les plumes nasales peu développées ne recouvrent pas les narines. De nombreuses plumes à l'aspect de soies protègent les commissures. |
Chez le geai des chênes, des plumes nasales pourvues de nombreuses barbes mais sans barbules recouvrent complètement les narines. Des soies protègent les commissures. |
Chez le merle, quelques soies recouvrent partiellement les narines. Par contre, de nombreuses soies implantées à la fois à la mandibule supérieure et inférieure protègent les commissures. |
L'hivernage sur les grands plans
d'eau |