Identification |
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Elle constitue évidemment un signe distinctif visible même en vol. Elle est étagée comme chez la mésange à longue queue et les plumes s'appuient les unes sur les autres. |
Cette
structure évite les grands porte-à-faux et garantit une bonne résistance à
la flexion et à l'usure. |
Détermination du
sexe |
La
distinction du sexe des pies se révèle impossible par l'observation
du plumage. En période de nidification l'examen du ventre et du cloaque
reste un critère valable. |
Le diagramme ci-dessous (pour L A uniquement) montre les limites de la méthode en raison du chevauchement des mesures. Les oiseaux juvéniles ou postjuvéniles qui affichent des mesures plus courtes doivent d'abord être isolés et traités selon des mesures spécifiques différentes. |
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Mâle adulte 189 |
201 |
Femelle adulte 175 | 195 |
Détermination du sexe |
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Femelle |
Sexe indéterminé | Mâle |
Détermination de l'age |
Plumage juvénile |
Le plumage
juvénile apparaît plus terne sans la brillance caractérisant l'adulte. En
main, l'observateur peut constater une structure plus lâche des plumes due
à la faible densité des barbules. Le plumage du corps peu isolant sera
remplacé quelques semaines après l'envol. Les rémiges et rectrices plus
courtes que celles des adultes résisteront jusqu'à la mue
postnuptiale. Les commissures incomplètement cornées et l'iris gris ou
gris bleuâtre constituent des critères temporaires. |
Plumage postjuvénile | |
La mue postjuvénile débute 4-6 semaines après l'envol. Elle concerne les plumes du corps les couvertures alaires, parfois des tertiaires et les 2 rectrices centrales. Dans nos régions cette première mue se termine généralement en septembre. L'émargination de P1 et la longueur de partie noire à l'extrémité de P1 et P2 permettent de repérer le plumage postjuvénile et de noter l'oiseau 1Y/2Y. La mesure a sur P1 vaut de 10 à 31 mm et b de 16 à 17mm. Un faible chevauchement existe, il convient de vérifier les deux mesures. En fait ces plumes appartiennent à la première génération et ne sont pas muées avant la mue postnuptiale. | |
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Plumage postnuptial | |
La mue postjuvénile concerne l'entièreté du plumage et les primaires se renouvellent à partir de P10 en juin et se terminent par P1 après +/- 105 jours (documentation 10). Les plumes P1 et P2 de la 2ème génération et plus montrent: le vexille interne nettement plus émarginé pour P1 des mesures a = <13mm et b de 3 à 15 mm. | |
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La mue postjuvénile |
1 | 2 | 3 |
La première mue complète
effectuée par la pie intervient dans sa deuxième année après la première
nidification. Les mues postnuptiales suivantes concernent également tout
le plumage ce qui rend impossible la détermination du nombre de
nidification. Chez d'autres espèces de gros oiseaux, (Goélands,
Mouettes Rapaces...) il existe des phases intermédiaires entre le
juvénile et l'adulte. | |
4 | |
5 |
Détails | |
1 | 2 | 3 |
1.- 2. Les membranes nictitantes constituent des lunettes solaires rétractables. Ces troisièmes paupières translucides mais protectrices se déplacent horizontalement. Les reptiles et certains mammifères possèdent également cette particularité de l'oeil. Le flash annulaire de faible NG n'a |
jamais déclenché la mise
en place de cette protection. Il a fallu, par hasard, photographier un
oiseau en plein soleil pour présenter cette photo (2). |
4 | 5 | 6 |
4. Une importante toison partant du front recouvre totalement les narines et caractérise les corvidés. L'utilité de ces plumes n'apparaît pas clairement, servirait-elle de filtre à poussières ou à réchauffer l'air froid hivernal , aucune étude ne le prouve? |
5. Le dessous du bec et
le haut du menton portent également des soies éparses. |
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