| Le nourrissage hivernal | |
| Contrairement au nourrissage 
      estival, le nourrissage hivernal doit uniquement assurer la survie des 
      oiseaux. 
 | Les oiseaux hivernants moins farouches peuvent être nombreux et d'espèces diverses, un seul type d'aliment se révèle insuffisant et coûteux. Il convient en effet d’offrir aux individus invités des graines spécifiques et s'opposer aux "pique-assiettes" qui par leur taille pourraient manger autre chose. Évidemment ceux-ci doivent également être nourris, il faut donc absolument adapter la distribution en fonction des possibilités de chacun et cela en diversifiant les points de nourrissage et en orientant par des moyens mécaniques simples les "pique-assiettes" vers une nourriture en rapport avec leur appétit. | 
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| Situation et disposition | ||
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| 1. Situation 
      géographique : le nourrissage se situe à Jupille 50°39 N 5° 38 E en 
      bordure de terrains herbagers parsemés de bosquets. | ||
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| Tous les oiseaux sont invités mais sus aux piques 
      assiettes Quoi et pour qui ? | 
| Oiseaux des jardins | Arachides | Tournesol | Maïs concassé | Maïs entier | Boules de graisse | |||||
| invité | P-a | invité | P-a | invité | P-a | Invité | P-a | Invité | P-a | |
| Accenteur mouchet Prunella modularis | x | débris | débris | |||||||
| Geai Garrulus glandarius | x | x | x | x glands | x | |||||
| Grosbec Coccothraustes coccothraustes | x | |||||||||
| Merle Turdus merula | x | x | x | |||||||
| Mésanges Parus ...... | x | x | x | |||||||
| Moineaux Passer ... | x | x | x | |||||||
| Pic épeiche Dendrocopos major | x | x | x | |||||||
| Pigeon ramier Palomba columbus | x | x | x glands | |||||||
| Pinson des arbres Fringilla coelebs | x | x | ||||||||
| Pinson du nord Fringilla montifringilla | x | x | ||||||||
| Rougegorge Erithacus rubécula | x | Débris | Débris | |||||||
| Sittelle Sitta europaea | x | x | x | |||||||
| Tourterelle turque Streptopelia decaocto | x | x | x | x | ||||||
| Verdier Carduelis chloris | x | x | ||||||||
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| Bouvreuil, Bruant jaune, Chardonneret, Sizerin, Tarin, | Un point supplémentaire pour la distribution de petites graines, millet plat et rond, chanvre ou mélange de graines pour oiseaux de volière peut les aider. | |||||||||
| Pillage = gaspillage, comment le réduire | 
| Les pique-assiettes se nourrissent aux dépens d'espèces plus faibles en ingurgitant arachides et graines de tournesol ; c'est-à-dire les aliments les plus coûteux. Le merle noir se révèle particulièrement glouton bien qu'il puisse survivre en mangeant du maïs concassé. Comme dans la nature chasseur devient souvent chassé, il devra lui aussi éviter d’autres oiseaux plus gros. | Il n'y a qu'aux boules de graisse que ces 
      derniers ne peuvent accéder alors si l'on veut garantir aux 
      accenteurs,  rougegorges, pinsons et verdiers l'accès à la nourriture 
      qui leur convient, la protection de leurs mangeoires  reste la seule 
      solution.  | 
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| Protection d'une mangeoire en hauteur | |
| Alimentation : Arachides broyées et tournesol But: empêcher merles et tourterelles d'atteindre la nourriture tout en permettant le passage des mésanges, verdiers, sittelles, pics épeiches (ces derniers se posent verticalement sur le bord et arrivent à saisir des graines). Moyen: ce type de mangeoire a été équipé d'une trémie (a) pour une distribution continue de graines de tournesol (voir page principale; http://www.sciencesnaturelles.be/cb/nourrir_oiseaux/nourrir.htmEn 2 faces (b) sont couvertes d'un treillis à mailles de 1 cm, la troisième face (c) est ouverte mais un treillis à larges mailles (c) bloque les merles et tourterelles. 
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| Protection d'une mangeoire au sol | 
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| Les rougegorges et les 
      accenteurs se nourrissent principalement au sol et visitent très 
      difficilement les mangeoires. | Les arachides constitueraient un repas de luxe que ce merle ne peut atteindre, même en étendant le cou la forme du treillis (5a) le tient à distance. | |||
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|  | Les dispositifs précédents empêchent le merle 
      d'engloutir la pitance des plus faibles,  mais il faut le 
      protéger  à son tour des oiseaux plus gros que lui.  | 
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| Mangeoire en tunnel | |
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| Les magasins de colombophilie vendent des grilles pour fermer les loges des pigeons,on peut les assembler pour former un tunnel. Un petit oiseau y accède par le haut , | ou latéralement ce qui lui évite de se poser dans la neige. Toutefois, les graines mal protégées de l'humidité doivent être étalées en moindre quantité et la planche nettoyée régulièrement. | 
| Nourrissage au sol (sur dalle en béton point 6) | |||
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| 15a | |
| 15. Les moineaux se restaurent au sol et en groupe. Ils restent toujours en alerte et au moindre bruit, au moindre mouvement suspect, ils filent se mettre à l'abri dans la haie. | 15a. Les points de nourrissage 1-2 ont été aménagés pour les gros oiseaux, il n'empêche que quatre pique-assiettes s'en prennent au maïs concassé mis à la disposition des moineaux. | 
| Nourrissage sur trapillon ( point 1 - 2) | 
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|  | 16. Les ramiers 
      apprécient un endroit dégagé avec à proximité de grands arbres d'où ils 
      peuvent observer longuement la quiétude de l'endroit. L'arrivée au 
      nourrissage d'un merle ou d'une tourterelle suffit souvent à déclencher 
      l'arrivée massive des pigeons | 
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| Les boules de graisse | 
| Tous les oiseaux 
      voltigeurs connaissent et apprécient les boules de graisse. Il faut 
      admirer la faculté d'adaptation des moineaux qui ont compris l'intérêt de 
      cet exercice cependant moins périlleux  sur les grosses boules. | |||
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| Engraisser les hivernants constitue un 
      gaspillage | 
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| La graisse  stockée dans les tissus sous- 
      cutanés et autour de certains organes à l'exception du coeur constitue le 
      seul réservoir d'énergie.  
 |  Par contre, pour 
      les migrateurs au long cours, les vols d'endurance et le franchissement 
      des barrières naturelles sans escale nécessitent d'importantes réserves de 
      combustible donc de graisse. | 
| Par temps de neige, deux distributions à 
      heures fixes suffisent. Les graines non consommées le soir se révèlent superflues | |
| Sur un sol fortement enneigé les oiseaux atteignent difficilement les graines. Une table de grande dimension placée en hauteur avec un accès via un arbuste est préférable. Face aux conditions atmosphériques difficiles, il convient d'être tolérant à l'égard des "pique-assiettes" | |
| Cet étourneau, hardi voltigeur, fait tomber des 
      miettes que ses congénères récupèrent. | ||||
| 20-12-2010 | ||||
| La hauteur de neige au sol dépasse 20 cm. Les mangeoires (a) et (b) sont recouvertes mais accessibles, la table en hauteur (c) a été modifiées et comporte deux plateaux: (d) zone couverte pour les granivores. (e) zone à ciel ouvert pour merles, pigeons, et tourterelles. | En haut, les pigeons ne sont 
      guère gênés par la neige, ils retrouvent facilement le maïs.   | Les pinsons des arbres préfèrent nettement se nourrir au sol, ceux-ci délaissent le maïs concassé au profit des arachides moulues. Pour cet oiseau très méfiant il est préférable de ne pas déblayer l'environnement. | ||
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