Identification |
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Plus petit que le merle, avec son plumage noir à reflets verts et pourpres parsemé de taches blanches, l'étourneau sansonnet adulte s'identifie au premier coup d'oeil. | Par contre le juvénile déconcerte et constitue une particularité semblable au rougegorge juvénile. Si ce n'est la forme biologique il ne ressemble en rien à l'adulte. | |
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L'étourneau se différencie également du merle noir par un vol rapide et direct. Au sol il se déplace en marchant. La tête en pointe (acuminée, Géroudet doc. 1) lui donne un profil aérodynamique remarquable. Propulsé par des ailes triangulaires et relativement courtes, il peut atteindre 75 km/h. Le vol en escadrille avec de brusques et |
imprévisibles changements de direction constitue une particularité de cette espèce grégaire. Évidemment, rien n'est parfait, il peut aussi faire de gros dégâts dans les arbres fruitiers. Migrateur partiel principalement diurne, il peut atteindre l'Espagne, le Maroc, l'Algérie ou la Tunisie. |
L'étourneau sansonnet juvénile |
L'étourneau juvénile se caractérise par un plumage brun. Dessus brun grisâtre uni, menton et gorge brun blanchâtre, poitrine et ventre brun mélangé de blanchâtre, ailes et queue brun plus foncé avec des lisières roussâtres. Peu de différence avec l'étourneau unicolore juvénile, heureusement, il grandisse loin l'un de l'autre. Il perd cette livrée caractéristique dès la première mue. |
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La mue postjuvénile |
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La mue postjuvénile de l'étourneau concerne l'entièreté du plumage. Cet oiseau passe donc de l'aspect juvénile à l'aspect adulte sans stade intermédiaire. En (11) la mue d'une P (b) et de la CP (a) correspondante indique le début de la mue des rémiges. La seule P en état de croissance pourrait laisser croire une perte accidentelle, mais la conjugaison des deux aux deux ailes écarte cette possibilité. |
Le renouvellement de R4 chez le même oiseau ne s'inscrit pas dans l'ordre habituel de mue de la queue qui en principe débute par R1. Il s'agit peut-être d'une perte accidentelle sans certitude car chez l'étourneau la logique diffère de la réalité. Suivant la date d'éclosion le remplacement des premières plumes intervient début juin ou mi-juillet pour se terminer début septembre ou mi-octobre. |
Le sexe |
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La détermination du sexe peut dans la plupart des cas être basée sur la couleur de l'oeil qui présente toujours un centre brun foncé et un cercle extérieur brun chez le mâle (14) et jaune, blanchâtre ou brun jaunâtre chez la femelle (15). En automne - hiver, le dessous du bec est foncé (13) mais au printemps la base de la mandibule inférieure devient bleuâtre chez le mâle (14) et rosâtre chez la femelle (15). Cette coloration temporaire subsiste peu de temps après la nidification. Les mesures biométriques se montrent peu utiles, la longueur alaire chez le mâle s'étend de 126 à 135mm et de 122 à 131 chez la femelle. La perplexité provoquée par le chevauchement des valeurs s'accroît encore en sachant qu'une femelle nordique peut atteindre 136mm. La longueur (L) des plumes de poitrine (16) mesurées avec un compas à pointes sèches émoussées constitue une bonne référence. (voir Svensonn doc 8 page 277) | |
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Plumage adulte; détermination de l'âge |
La distinction entre l'oiseau juvénile et l'oiseau mué ne présente aucun problème (1-3 et 4-10). Par contre savoir si ce plumage d'adulte correspond à une première ou à plus d'une mue s'avère très difficile à établir. L'observation des plumes de l'aile ne fournit aucune indication (17). Les rectrices R1 et R6 (19-20) présentent des différences dont la plupart des modèles correspondent à des variations entre individus et les cas typiques sont relativement rares. |
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18. A cette date,
les plumes d'alula en croissance sur les deux ailes peuvent laisser
supposer qu'il s'agit d'une mue postjuvénile chez un oiseau d'éclosion
tardive. H. B. Ginn & D. s. Melville (doc 10 page 79) notent
qu'exceptionnellement les plumes d' alula peuvent être retenues lors de la
mue postjuvénile. |
Des rectrices qui présentent une forme large terminée en pointe (a) avec lisière chamois (b) qui sur R1 entoure une bande intermédiaire plus foncée (c) que le centre désignent un adulte. D'autres modèles peuvent être observés chez des oiseaux de 1Y/2Y aussi bien que chez les adultes, à ce moment ces oiseaux doivent être notés "âge inconnu".
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L'extrémité blanche des
plumes des parties inférieures de la gorge, de la poitrine et du ventre
affiche un dessin différent selon le sexe et l'âge, il convient de
connaître le sexe pour déduire l'âge (voir doc 8 page 278). Cependant les
différences sont ténues et une grande expérience se révèle indispensable
pour apprécier ce critère. |
les objectifs de vulgarisation développés dans cette page. Les photos 21-23 servent à souligner le souci de détails qui anime les chercheurs lors des études menées pour approfondir la connaissance d'une espèce. La forme de la pointe blanche (a) et l'importance de la "langue noire" (b) qui la traverse conditionnent la détermination de l'âge. |
Détails |
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24. Aucune plume sétiforme ne protège les commissures. En (a) quelques poils apparaissent mais ne débordent que très peu des plumes (b) contrairement aux grives et merles. A la mandibule inférieure, des plumes ramifiées sont implantées dans la direction générale du plumage. Cette différence se justifie par sa recherche d'insectes dans le sol. L'étourneau plante le bec, crée un trou dans le sol et l'ouvre pour capturer une proie dans cette manœuvre des détecteurs latéraux sont inefficaces. Par contre, il faut remarquer en (15) la forme particulière des commissures qui autorise une ouverture du bec tout en gardant les mandibules presque parallèles. |
25. Des muscles
spécifiques au niveau du crâne lui assurent une vision binoculaire ce qui
constitue une adaptation exceptionnelle. Le fait d'enfoncer le bec en
terre provoque une rotation des yeux qui lui permet de voir en
avant. Il dispose ainsi d'une vision du trou par les 2 yeux
(binoculaire) alors qu'un autre oiseau devrait tourner la tête pour
regarder d'un oeil.
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© Copyright 2006
Gaston Gast-
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