Identification |
Pour limiter l'espace
requis, seules les informations relatives à l'observation de l'oiseau en
main vous sont présentées.
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L'épervier d'Europe
appartient à la famille des accipitridae, il ne répond donc pas aux
critères habituels de plumage et de la mue rencontrés chez les
passereaux. |
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Rémiges et rectrices |
2 | 3 | 4 |
2. Les six rémiges digitées (P1-6) forment l'extrémité de l'aile. P5-4 constituent le point extrême, l'une peut dépasser l'autre de 1 à 3 mm. Les rémiges P2-6 montrent une émargination profonde au vexille externe. |
3. L'aile par-dessous
apparaît blanchâtre avec les plumes fortement barrées de brun. Les rémiges
P1-5 montrent une émargination au vexille interne (k)
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Le premier plumage
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5 | 6 | 7 | 8 |
L'oiseau juvénile
ressemble à la femelle. Cependant, en main, les parties supérieures
apparaissent plus brunes et montrent des plumes à la lisière
brun rouille (5-6). Le dessin de la poitrine qui varie entre
individus reste un critère difficile à analyser (7-8) chez les oiseaux
juvéniles. |
La présence
d'un soupçon de sourcil blanc caractéristique chez la femelle adulte (8)
ne constitue pas un critère déterminant chez le juvénile. |
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La mue
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9 | 10 |
Les non-passereaux
adoptent une stratégie de mue spécifique selon les espèces. Chez les
éperviers jeunes et adultes, la mue complète des plumes du
corps et de vol s'effectue en mai, toutefois chez les jeunes
certaines plumes du corps et des couvertures peuvent être retenues.
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La mue des rémiges se déroule à partir de plusieurs foyers (9). La mue peut être suspendue (10) lors du nourrissage pour reprendre après l'envol des jeunes et se terminer en septembre ou début octobre. Chez les jeunes oiseaux la mue commence légèrement plus tôt et se déroule plus rapidement. |
Le bec |
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11 | 12 | 13 | 14 |
Les passereaux
constituent son régime alimentaire, le bec ne sert ni à attraper la proie
ni à la tuer mais bien à la déplumer, à découper et déchiqueter la
chair. Le bec court crochu, caractéristique des
accipitridés présente deux mandibules bien différentes. La mandibule
supérieure fine pointue et très courbée dépasse largement la mandibule
inférieure (11). |
Les narines en forme de
goutte d'eau renversée sont, ainsi que les commissures, entourées d'une
sorte de chevelure formée de poils plutôt que de plumes
(13-14). |
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L'oeil |
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15 | 16 | 17 |
La couleur de l'iris change progressivement, elle passe du jaune citron (15) chez les jeunes au jaune accentué |
brillant (16) à jaune orange chez la femelle adulte ou orange rouge chez le mâle adulte (17). |
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La barre orbitale |
18 | 19 | 20 |
21 |
22 |
La barre orbitale découle du processus supra-orbital de l'os pré-frontal du crâne. elle contribue à rendre le regard particulièrement inquiétant chez l'épervier, l'autour et dans un moindre mesure chez les faucons. Elle ne se retrouve pas chez la bondrée ni les busards. (Photos réalisées sur un squelette d'épervier dans les collections du Musée de Zoologie de l'Université de Liège , quai Van Beneden) |
Serres |
Le tarse long et mince
couvert de plumes à l'avant dans la partie supérieure se prolonge par des
doigts longs et puissants armés de griffes impressionnantes appelés les
serres. Cette patte qui sert à attraper les proies peut être comparée à un
grappin de grue. La griffe arrière particulièrement longue et acérée
commandée par un orteil puissant transperce les proies.
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The
Birds of the Paleartic Vol II (Cramp & Simmons) |
© Copyright 2007
Gaston Gast -
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