Le concept des bagues, fournies par l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique pour marquer les oiseaux sauvages est simple : un anneau métallique le plus inaltérable possible, gravé d’un code numérique ou alphanumérique unique et de l’adresse  du centre de baguage national.
 Les bagues d’un diamètre de 2 mm sont fabriquées en aluminium pur. Ce métal tendre et  malléable  ne pose pas de problème pour les petits passereaux.  Leur faible longévité  n’expose que bien rarement leur bague à une usure chimique ou mécanique importante.
Les bagues de diamètre supérieur sont en alliage d’aluminium et  magnésium. La proportion de ce deuxième élément est d’autant plus important que la bague devra résister au temps et à la corrosion.
Le poids de telles bagues est dérisoire par rapport à la masse de l’oiseau.
A titre d’exemple, le poids d’une bague de diamètre 2.3mm pèse 0.04 gr et correspond  à 0.2% du poids d’une Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla.
La bague sera placée indifféremment à la  patte droite ou patte gauche, cela dépend essentiellement de la manière donc chacun tient l’oiseau en main.
 

Par contre, il est essentiel, pour toutes les espèces et tous les diamètres, de  positionner les bagues dans le sens adéquat à la lecture.
Les diamètres et les types de bague dépendent de l’espèce. 
Le principe est de déterminer le diamètre qui permet à la bague de tourner librement autour du tarse mais également d’y circuler de bas en haut sans contrainte.
Dans la majorité des cas, la bague doit être placée au tarse, afin  de se positionner naturellement    juste au-dessus des doigts.
Avec les bagues de couleur, le nombre de reprises consécutives à la lecture  à distance par les ornithologues munis de jumelles ou d’une longue-vue est en continuelle augmentation.
La diversité des espèces reprises dans pareilles circonstances progresse également. L'Institut a déjà reçu des « reprises visuelles » de Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus, d’Epervier d’Europe, Accipiter nisus, de Tournepierre à collier, Arenaria interpres, mais également, grâce au décryptage de photographies, de Chouette effraie, Tyto alba, ou de Busard des roseaux, Circus aeruginosus.