Les espèces communes en Belgique
 
 

      

       
1   2   3   4

1. Pic épeiche (Dendrocopos major) : le plus répandu, il se rencontre partout en Belgique.

2. Pic épeichette (Dendrocopos minor)  : le plus petit, sans être rare, il demeure peu abondant.

3. Pic vert (Picus viridis)  : le plus grand des pics colorés et le moins arboricole.

4.Pic mar (Dendrocopos medius): le plus rare bien qu'il s'implante de plus en plus au sud du sillon Sambre et Meuse et progresse vers la moyenne Belgique.

 

 

Caractéristiques communes

 

Tous les pics présentent des caractéristiques morphologiques propres à l'espèce et bien adaptées au comportement. Si la position verticale sur un tronc d'arbre, le tambourinage et le vol chaloupé peuvent être facilement observés sur le terrain, d'autres détails n'apparaissent que par l'observation en main.

 

1. La langue 

La langue fait partie de l'appareil hyoïdien, présenter une description vulgarisée de cet organe  très évolué  se révèle difficile. Les lecteurs qui  souhaitent approfondir le sujet  dirigeront leurs recherches vers les articles  scientifiques.

   
 
 
A Langue du geai   B Schéma simplifié de l'appareil hyoïdien
     

Chez la plupart des oiseaux, la langue permet uniquement de déglutir les aliments, elle peut se soulever, aller d'avant en arrière tout en restant abritée dans le bec (A). La langue fait partie d'un ensemble complexe appelé appareil hyoïdien présenté schématiquement en B-A (vue de profil) et en B-B (vue du haut).
L'os hyoïde(3) composé de plusieurs éléments n'est pas relié directement au squelette, il se trouve dans le gosier. Un cartilage (2) prolonge  la langue (1). De l'os hyoïde (3) ou lingual partent deux "tringles de manoeuvre" appelées cornes hyoïdiennes (9d) .

Celles-ci assurent la mobilité de la langue (1). Elles ne peuvent travailler séparément ce qui interdit tout mouvement latéral de la langue. L'oiseau ne peut  se "pourlécher les babines", pour se nettoyer le bec il le frotte sur les branches ou sur le sol. Les cornes (9d) entourées d'une gaine (9c) sont insérées dans le muscle branchiomandibulaire (4), une poche contenant un lubrifiant (5) facilite leur mobilité.  La langue, plate cartilagineuse à la pointe,  porte une échancrure à l'arrière (1). L'oiseau  picore des graines ou happe des insectes avec le bec, la langue ne  sert  qu'à  les avaler.  Il en va tout autrement pour les pics.

 

 

   
5   6   7

Il se conçoit facilement que le bec d'un pic constitue un outil remarquable qui se révèle un excellent ciseau à bois très efficace pour creuser les loges de nidification et mettre à découvert les larves et insectes qui constituent sa nourriture principale. Très solide et très dur, Il s'avère également un accessoire de tambourinage
La langue  permet de  débusquer et d'extraire les proies sous les écorces, dans le bois mort ou les fourmis enterrées.
Pour maintenir cette capacité vitale le bec s'use et se régénère continuellement. Puissant et relativement long, il abrite une langue très différente de celle des autres oiseaux. 

 

 

Le bec ne peut pincer l'insecte ou la larve engagé dans une galerie, l'oiseau doit le harponner pour l'extirper.
 De forme cylindrique (5a),  cette langue se termine par une extrémité cornée (5b) ou pourvue de poils (6) sa faculté de s'allonger constitue une caractéristique typique de l'espèce.
Grâce à des glandes salivaires très développées qui peuvent atteindre 7cm chez le pic vert, la langue  se couvre d'une salive gluante ce qui facilite l'extirpation de proies.
 

 

 

 

Particularités anatomiques de la langue
 
 
8   9
   

L'adaptation la plus remarquable chez les pics réside dans la capacité de la langue à s'allonger considérablement (7) jusqu'à 4cm chez le pic épeiche et même 10 cm chez le pic vert (Géroudet, les passereaux).
Cette partie anatomique appelée appareil hyoïdien s'avère  très complexe chez les pics, les croquis 8 et 9 tentent de montrer le principe qui commande les déplacements de la langue.
 Le puissant muscle branchiomandibulaire dédoublé (8-1a, 81b)  commande le déplacement des cornes hyoïdiennes, il s'ancre  à la mandibule inférieure. Les cornes hyoïdiennes  naissent à la partie droite de la mandibule supérieure  contournent la tête, passent de part et d'autre de la colonne vertébrale, de l'oesophage et du larynx .

Le muscle peut adopter deux états:  soit détendu en (8) soit contracté en (9).
Lorsqu'il est détendu (8a et 8b) la langue s'abrite parfaitement dans le bec.
Lorsque ce muscle se contracte, sa longueur diminue fortement, il se rapproche du crâne (9a), la gaine souple (c) suit le mouvement, par contre les cornes (d) indéformables en sortent  et  poussent la langue hors du bec. La forme cylindrique de la langue facilite ce mouvement, un déplacement latéral  permet de suivre  une galerie et de déloger un insecte  comme  un flexible  débouche une canalisation.

   
 
Les appuis: les pattes et la queue
         
   
10   11   12

Le tambourinage, la recherche de larves et d'insectes, le creusement d'un nid imposent aux pics  un maintien vertical sur le tronc. Cet effort important requiert  ancrage et  appui spécifiques assurés à la fois par des pattes courtes et une queue résistante et flexible.
Les  doigts  (10) dont deux   orientés vers l'avant et deux vers l'arrière (zygodactyles) se terminent par des griffes robustes, courbes et acérées qui constituent de merveilleux crampons. Des muscles fléchisseurs et extenseurs puissants permettent d'escalader les troncs et de circuler aisément sur les branches.
    

La queue joue le rôle d'un troisième appui comparable à une lame de ressort qui relance le mouvement du bec. A cet effet les rectrices diffèrent nettement des oiseaux percheurs (11-12). La queue étagée répartit les efforts sur la surface cylindrique du tronc, le rachis renforcé augmente la résistance tout en assurant à la plume une grande flexibilité. La disposition particulière des barbes limite l'usure latérale. Seules les cinq paires R1 et R5 sont fonctionnelles, R6 très petite reste cachée.

 
Structure et usure des rectrices
 
     
12 13 14 15

Lorsque l'oiseau s'agrippe à un tronc, les rectrices y prennent appui. Il en résulte des contraintes importantes de flexion et d'usure par frottement. Pour assurer ce rôle de troisième point d'ancrage, les pics ont développé à la fois une forme étagée de la queue et surtout une structure particulière des rectrices avec un rachis très renforcé (12a). 

 La rectrice centrale (12), la plus sollicitée, présente à son extrémité des barbes sans barbule (b). Ces barbes ressemblent à  des poils raides et rigides implantés longitudinalement qui prolongent le rachis. Cette  disposition parallèle au rachis limite l'usure latérale de l'extrémité de la plume.
13. L'implantation plus conventionnelle des barbes de la rectrice externe  R5 qui porte des barbules pour s'accrocher les unes aux autres; l'effet de séparation du vexille externe et interne s'atténue (b). 


Exemples d'usure
14. Malgré leur structure adaptée les rectrices centrales R1-1' affichent une usure très importante, les barbes ont disparu et le rachis ne résistera plus longtemps.
15. Une partie blanche non pigmentée résiste  moins à l'usure, le rachis de cette plume très abîmée se fend et perd son efficacité.
Les marques blanches des rectrices latérales diminuent la résistance à l'usure mais elles constituaient également un moyen de communication visuelle important qui s'affaiblit.
Pour réduire au maximum la perte d'efficacité de la queue les rectrices muent selon la séquence  R2-3-4-6-5-1. La paire centrale R1 mue lorsque les latérales accomplissent à nouveau pleinement leur fonction.

   
   
Détermination du sexe
 
 
16   17

16. Chez le pic vert, la moustache rouge bordée de noir identifie le mâle. La distinction peut intervenir très tôt chez certains juvéniles.

 

17. Une moustache  noire pour un oiseau adulte caractérise une femelle. Ce détail, chez le juvénile,  peut signifier  une mue tardive et encore insuffisante de la tête chez un jeune mâle.

 
     
18   19
Le pic épeiche juvénile arbore une calotte rouge qui rend toute confusion entre jeune et adulte impossible. Il faudra que la tête soit muée complètement pour voir apparaître la marque rouge à l'occiput qui caractérise le mâle.  

Chez la femelle par contre toute la calotte crânienne, nuque y comprise, reste noire. Il n' y a pas de confusion possible entre un jeune et une femelle adulte  comme chez certaines espèces de passereaux.

     
 
20   21

Chez le pic épeichette, le front et la partie avant de la calotte rouge séparée de la nuque noirâtre appartiennent au mâle. Le juvénile  montre seulement quelques plumes pointées de rouge  à la calotte.

 

Chez la femelle, le front blanc précède une calotte noire.

     
La détermination du sexe par l'observation de la calotte crânienne reste très délicate chez le pic mar, la littérature note une légère différence, plus brillante chez le mâle que chez la femelle. Lors de l'observation en main d'un oiseau isolé ou dans la nature,  ce détail ne constitue pas un critère fiable.
   
Détermination de l'âge
 

Le pic vert

 
     
23   24   25   26

23. Chez le juvénile, l'iris de couleur gris brun constitue un critère temporaire valable jusqu'à la fin de l'année.
Les pics appartiennent à la famille des picidés donc des non-passereaux, leur stratégie de mue plus complexe diffère de celle des passereaux, les CP ne muent pas en même temps que les P.
La mue postjuvénile complète  ne permet pas, dans la plupart des cas, de déterminer l'âge en fonction du plumage, il s'avère impératif de rencontrer des plumes retenues manifestement juvéniles pour le qualifier de 1Y.


La forme étroite peu arrondie et la teinte terne des CP juvéniles (25) contrastent avec les plumes postjuvéniles ou postnuptiales (26). Dès la première mue, les CP apparaissent plus larges et plus arrondies, la teinte générale s'avère plus verdâtre. La disposition des taches blanches diffère également, ce critère peu apparent nécessite une certaine expérience pour être décelé.
Un oiseau postjuvénile complètement mué ne peut être distingué d'un adulte en plumage postnuptial, ils seront notés âge inconnu FG ou U avant fin décembre et  >1Y dès janvier.

   
   

Le pic épeiche et le pic épeichette

Les pics épeiche et épeichettejuvéniles se reconnaissent aisément par la teinte du sommet de la tête (27-36).  Une extrémité blanche aux P externes  permet de distinguer les plumes juvéniles des plumes adultes.

 

 

   
27   28   29
         
   
29A   29B   29C
         
30   31   32   33   34   35

Chez le pic épeiche juvénile  la teinte rouge de la calotte (27 -28a) laissera progressivement place à la teinte noire de l'adulte, la nuque du mâle deviendra rouge (18).
Les P externes montrent également une très petite pointe blanche   (28b) (29) (29A) visible sur une photo mais très difficile à déceler par l'observation sur le terrain.
La mue postjuvénile des GC et CP peut être partielle ou totale. Après une mue postjuvénile partielle la différence de teinte se voit distictement (29B-29C), il est alors facile de noter l'âge 1Y/2Y.

 La forme des P permet également de séparer les plumes retenues(30-31-32) de celles déjà muées (33-34-35).  Une mue complète peut fréquemment intervenir chez certains  oiseaux précoces. Lorsque les GC et CP ne montrent plus aucun contraste et que les P ne possèdent plus d'extrémité blanche (33-34-35) il s'avère impossible de dire si l'oiseau a mué une ou plusieurs fois. On ne peut déterminer son âge avec certitude  l'oiseau sera noté  âge inconnu FG ou U  et  >1Y dès le 1er janvier. 

 

 

Le pic épeichette
 
   
36   37   38

Comme la plupart des pics, le pic épeichette entame la mue postjuvénile au nid ou peu de temps après l'envol. Selon les régions et la date d'éclosion, il peut avoir effectué une mue complète avant octobre. Dès lors, seul un oiseau qui montre encore des  détails juvéniles peut être considéré comme oiseau de 1y/2y. Lorsque cette première  mue concerne tout le plumage il devient impossible de lui mettre un âge il devra être noté comme âge inconnu et noté Fg, U ou >1Y dès le 1er janvier.

36. En plumage juvénile le pic épeichette montre un front chamois.

37. Comme chez le pic épeiche l'extrémité des primaires externes non muées présente une pointe blanche.
38. Certains oiseaux montrent une limite de mue (a-b) dans les GC ou une forme plus pointue des CP . Ces critères apparaissent moins nettement que chez le pic épeiche, l'oiseau  plus petit affiche un dessin des plumes avec moins de contraste.
Enfin sans être très rare, il est peu abondant ce qui rend la constitution d'une base de données très difficile.

 

 

 

Pic mar
 
   
L'implantation et l'extension du pic mar en Belgique datent des années 1970, établi dans des milieux spécifiques comportant de vieux chênes il n'est pas bagué en assez grand nombre  pour établir une base de données scientifiques .

Selon G. Jérosme (BUBO IV n°2), l'oiseau juvénile ressemble à la femelle  légèrement moins coloré avec des stries plus larges aux flancs. La différence de mesure entre l'extrémité de P1 non muée et les CP peut constituer un critère valable.

 

 

Le Pic noir François Steimer a bagué le 03-06-2011 un pic noir à Krafft-Plobsheim (15 kilomètres au sud de Strasbourg) dans le cadre du programme STOC (suivi temporel des oiseaux communs) CRBPO Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. .
Les photos ci-dessous vous sont présentées grâce à l'aimable collaboration des auteurs: Jonathan Fischbach et Alexandre Goncalves

 

   
         
   
40   41   42

Avec une longueur de 45 à 57 cm, une envergure de 64 à 68 cm (40), un bec de 5,8 à 6,8 cm (43), une rectrice centrale de 21 cm (41) et un plumage bicolore presque entièrement noir hormis le rouge à la tête (42-43-44) le pic noir (Dryocopos martius) est nettement plus grand que  ses  cousins.
Les risques de confusion même en faible éclairage n'existent pas, il diffère par l'aspect général et le comportement des  corbeaux et corneilles. Il habite des ensembles forestiers constitués d'anciennes hautes futaies de feuillus avec des îlots de résineux.

 

Il creuse une loge profonde de 0,5 à 1 m. de préférence dans un gros hêtre. Les fourmis qu'il capture sur les troncs et les insectes xylophages qu'il débusque sur de vieilles souches en décomposition composent son alimentation.
Le territoire d'un couple s'étend sur plusieurs centaines d'hectares, ce qui complique sérieusement son observation.
Farouche et secret, il  manifeste sa présence  par des cris impressionnants et la puissance de son tambourinage.

Sexe      

Le mâle se distingue par la calotte rouge vif (42-43) tandis que la femelle ne montre qu'une tache rouge à l'arrière de la tête (l'image 44 montre ce détail par une manipulation infogra- phique de la photo 43).

 

  43   44
Age

                                                                                                                                   Photo 45
   
   


Oisillon: nu à la naissance, il se couvre de plumes en 21 jours, elles poursuivent leur croissance jusqu'à la 6ème semaine.
Juvénile: présente une teinte et un plumage proches de l'adulte  mais avec des plumes moins structurées.
Postjuvénile: La première mue assez hâtive concerne  tout le plumage et l'oiseau apparaît semblable à un adulte, selon les individus quelques plumes peuvent être retenues sans que l'on puisse établir une stratégie de mue bien définie. A ce stade l'oiseau est plutôt appelé adulte 1Y.
La distinction entre un adulte de 1Y et un adulte de >1Y s'avère très délicate. La notion de plumage plus ou moins terne ne constitue pas un critère valable.
Le seul critère fiable se situe au niveau de la rémige externe (P1 (Svensson) ou P10 (Jenni) suivant la numérotation adoptée), non muée elle présente un vexille interne plutôt large, droit ou convexe et mesure 16 à 18 mm de plus que la plus longue couverture primaire.
Chez l'adulte de >1Y, la même plume plus étroite présente un vexille interne concave et l'extrémité ne dépasse plus  que de 3 à 12 mm la plus longue couverture primaire.
Au printemps, le plumage  apparaît plus usé chez l'oiseau de 2Y mais ce genre de comparaison est souvent subjective lors de l'observation d'un seul oiseau.
L'évolution très particulière de l'oeil permet de dire qu'un oiseau qui montre un spot noir (45)  débordant à l'avant de la pupille n'est plus un juvénile mais la présence de cette tache ne permet pas de dire que l'oiseau est >1Y.
L'image 45 montre ce détail de l'oeil correspondant à la prise de vue (43)  sans manipulation infographique.
En conclusion, il n'est pas grave de ne pas savoir déterminer l'âge d'un oiseau et le qualifier  d'âge inconnu. 
En cas de reprise, la date  de baguage exacte sera prise en compte plutôt que d'une date de naissance erronée.
 

 

 
Suppléments
 

Ces photos ont été prises le 27 Juillet à Krafft (sud de Strasbourg) par Steve VINCENT et Jonathan FISCHBACH lors d’une opération de baguage par François STEIMER et des collaborateurs dans le cadre d’un programme STOC (suivi temporel d’oiseaux communs). L'observation précoce d'oiseaux de première année fournit des renseignements très utiles pour vérifier les critères de mue applicables plus tard dans la saison.

 

Pic épeichette
   
46   47   48

 

       

Photo 46:    La calotte crânienne montre des plumes rouges (a) de 2ème génération parmi les plumes juvéniles chamois. L’oiseau est donc un mâle et déjà l’observation de la présence de plumes muées rouges et juvéniles chamois fait penser à un oiseau de  1Y.
La texture lâche des plumes blanchâtres et noirâtres au coin inférieur droit de l’image renforce cette impression d'un plumage  juvénile en cours de remplacement.

 

Photo 47: selon BTO Guide 24 (Kevin Baker) , l’extrémité blanches des P externes non muées suffit  pour attribuer à l’oiseau le code Euring 3 (1er été), voici donc  2 critères qui réunis plaident pour un oiseau juvénile en mue

Photo 48 :  de plus, la primaire (a) brunâtre  non muée  montre la progression de la mue des P de l'intérieur vers l'extérieur . Les alula (b) et (c) noirâtres contrastent avec les moyennes couvertures noires et muées.
 

 

Pic mar
 
49    
   
  50   51
   

Photo 49:chez les pics épeiche et  épeichette   les primaires (P) muent de l’intérieur vers l’extérieur ( de P10 vers P1 selon la numérotation Svensson).
Bien que la documentation de la mue du pic mar soit  restreinte il n'y a aucune raison pour qu'il adopte une autre stratégie. Il faut toutefois se souvenir que chez les pics  P10 mue au nid ou à l'envol.
La primaire externe juvénile P1  en (a) dépasse la plus grande CP de 5 à 12mm, (x sur la photo ).
En plumage post juvénile et post nuptial cette mesure (x) se réduit à +/- 4mm.  
Remarquons également que les autres primaires externes (a,b,c,),  noirâtres contrastent avec les primaires internes noires. 
 

P4 en croissance masque la séparation entre les générations de plumes et la limite se trouve en c. 
Cette différence de tons ne constitue donc pas d’un effet d’optique pour des plumes qui ne se superposent pas.
Photo 50: l’alula 3(a) est juvénile le doute est permis pour Alula 2 ;  Alula 1 paraît plus noire et pourrait être de 2ème génération.Dans le coin inférieur droit en B les primaires sont brunâtres et confirment l’observation de la photo 1.

Photo 51: La calotte crânienne est en mue mais contrairement au pic épeichette, elle devient rouge chez les deux sexes avec un brillance plus accentuée chez un mâle  ce qui est très difficile à évaluer si ce n'est avec le couple en main.

   
 
©  Copyright  Gaston Gast